I'll be there for you (Cami)

× You always got special treatment
(001.) Cami Williams, née Cami Joy Cartwright, a vu le jour le 14 septembre 1978 à l’hôpital de Philadelphie. Sa mère, une américaine pure souche, est une femme autoritaire et caractérielle qui sait s’affirmer. Elle s’est toujours montrée assez exigeante et protectrice avec ses filles mais a toujours tout fait pour qu’elle ne manque de rien. Son père, un irlandais joviale, était un homme aimant et d’une douceur rare. Papa poule et très présent, il est décédée des suites d’une longue maladie l’année dernière, laissant un vide immense dans la famille.
(002.) A part pour les vacances, Cami n’a jamais quitté Philadelphie. Elle n’en a jamais eu envie d’ailleurs. Philly c’est sa ville, c’est ici qu’elle a grandi et qu’elle garde les meilleurs souvenirs avec sa famille. C’est dans cette ville qu’elle a rencontré ses meilleurs amis, passés ses meilleures soirées mais surtout c’est là qu’elle a rencontré son mari, l’homme de sa vie. Etre ici lui fait se sentir comme chez elle et même si parfois changer d’air lui fait du bien, après ses nombreux déplacements pour son travail, elle aime revenir ici.
(003.) Cami c’est la classe et l’élégance avant tout. Bien qu’elle ne se prenne pas la tête et aime être à l’aise, son travail la pousse à être toujours parfaitement présentable. Elle donne des interviews, apparaît dans des shoots photos et défile avec ses acteurs sur les tapis rouges. La plupart du temps, Cami a les cheveux détachés et naturellement ondulés. N’étant pas très grande, elle porte toujours des talons. D’ailleurs c’est en hauteur qu’elle se sent à l’aise. Très peu de maquillage, elle aime les couleurs naturelles qui ne se voient pas trop. Cami c’est un peu un maman fashion qui se sent bien dans sa peau.
(004.) La famille Cartwright n’était pas une famille fortunée, ils n’étaient pas pauvres mais ne roulaient pas sur l’or. Pour ne pas endetter ses parents, Cami a décidé de travailler pour financer ses études. Elle a donc utilisé son QI élevé et sa mémoire photographique a bon escient. N’ayant pas besoin de beaucoup travaillé ses cours, elle utilisait ce temps libre pour travailler en tant que conseillère de vente dans un magasin de prêt-à-porter féminin le soir après les cours et les week-ends. Elle aimait le contact avec les clients et la mode, elle aimait prodiguer ses conseils, se sentir utile mais surtout, elle aimait la mode et les vêtements qui la faisaient rêver.
(005.) Cami a une cicatrice sur le genou gauche qu’elle s’est faite la toute première fois qu’elle a essayé son vélo rouge sans les petites roulettes avec lesquelles elle avait l’habitude d’avancer. Son père avait une main sur le guidon et l’autre sur la selle derrière elle, il courrait à ses côtés en braillant des encouragements sans queue-ni-tête tels que « surtout n’arrêtes jamais de pédaler » ou bien « regardes toujours droit devant toi ». Comment s’arrêter si elle n’arrêtait pas de pédaler et puis comment s’orienter si elle regardait devant elle ? Résultat, un genou ouvert et une crise de larmes. Mais quand elle y repense maintenant, elle revoit son père essoufflé courir à ses côtés et alors elle sourit. Ce sont parfois nos cicatrices qui nous font avancer.
(006.) La rousse est maniaque, elle aime l’ordre, ça la rend paisible. Chez elle, les livres sont rangés par tailles et par auteurs, les assiettes sont rangées par diamètre et les habits de ses enfants sont rangés par saison. D’ailleurs, quand Cami est angoissée, triste ou énervée, elle fait la ménage, ça la calme. Elle aime vivre dans la propreté mais ne crie jamais derrière ses enfants lorsqu’ils éparpillent leurs jouets à travers toute la maison. Elle aime les voir s’épanouir et courir avec leurs jeux à la main, semant leurs doudous et des legos derrière eux. Cami, c’est le genre de personne qui clenche la poignet pour vérifier que la porte est barrée et qui vérifie trois fois que les lumières et le gaz soient bien éteints. Mais d’après son mari c’est ce qui fait son charme.
(007.) Cami a trois tatouages : un croissant de lune noir à l’intérieur du poignet gauche qu’elle s’est fait faire pour son 21ème anniversaire. Quand sa mère a piqué un far elle a parlé d’une signification sur la face cachée d’une personne et l’image qu’elle renvoie. A l’intérieur de son poignet droit, Cami a fait tatoué les prénoms de ses enfants Eliott et Maïline. Ils sont tous pour elle, la prunelle de ses yeux. Elle serait prête à tout pour eux, pour leur bonheur. Elle tente d’être une bonne mère, de leur laissé de l’espace tout en étant stricte pour qu’ils aient une bonne éducation. Ils sont encore jeunes mais elle tente tellement d’être parfaite qu’elle peut parfois être trop laxiste.
(008.) Son mariage fut l’un de plus beaux jours de sa vie. Cami et son mari se sont dits oui dans une immense prairie fleurie un week-end de fin d’été. Leurs familles et leurs amis étaient tous présents, apprêtés comme des princes et tous aussi excités qu’eux. Cami est arrivée au bras de son papa et avait comme témoin sa grande sœur Connie et sa meilleure amie de toujours. Un orchestre et un photographe étaient présents ce jour-là, ce qui a permis à Cami de faire un album de son mariage qu’elle consulte très souvent. Elle se souvient encore de l’odeur des fleurs dans la prairie qu’apportait la douce brise de fin de matinée. Elle se souvient du soleil qui réchauffait sa peau et ui lui a procuré une sensation de bien-être. Cami n’oubliera jamais ce jour.
(009.) Lorsqu’elle était jeune, Cami était une jeune femme timide et réservée. Elle était si renfermée que ça en devenait limite maladif. Elle était calme, studieuse et bien trop gentille. La naïveté et la générosité étaient probablement ses pires défauts. Cami n’avait pas un brin de méchanceté ni même d’autorité. A l’école elle était l’intello qui aidait les autres à faire leur devoir. Elle n’a eu que très peu de relations mais avait pleins d’amis. Comment ne pas l’aimer en même temps ? Elle était la crème des crèmes, le genre de personne qui ne sait pas dire non. Elle était et est toujours la personne la plus loyale et la plus tolérante que l’on puisse connaître. Cami c’est l’amie idéale, l’oreille attentive et l’épaule sur laquelle se reposer quand on en a besoin.
(010.) La journée typique de Cami commence par un café au calme près de sa cheminée, son plaid sur les genoux et un journal dans une main. Elle profite que ses enfants dorment encore pour passer un peu de temps avec son mari. Elle lève ensuite ses deux bébés et s’occupe d’eux jusqu’à l’heure de l’école et de la nourrice. Sa journée de travail passe souvent vite, elle est généralement loin de Philadelphie mais revient le soir ou le week-end, elle rentre ensuite s’occuper de ses enfants et profite de sa soirée avec son mari lorsque les petits sont endormis. Voilà à quoi se résume son quotidien, certains pourraient le trouver monotone mais elle l’aime. Elle aime sa vie telle qu’elle est, elle aime sa famille et ne changerait de vie pour rien au monde.
(011.) Une à deux fois par semaine, Cami et son mari emploient une nourrice pour pouvoir sortir en amoureux. Ils s’étaient mis d’accord là-dessus durant la première grossesse de Cami. Ils s’étaient promis de toujours restés soudés et proches et de tout faire pour garder la passion entre eux. Alors chaque semaine ils s’octroient une ou deux soirées pour eux, ils vont au restaurant, au cinéma, dans un bar, à l’hôtel, au musée.. Ils font ce qu’ils veulent sans se poser de questions, ils improvisent et passent toujours de merveilleuses soirées tous les deux. Cami est toujours aussi amoureuse de son mari qu’au premier jour, elle l’aime et s’étonne toujours de l’aimer de plus en plus chaque jour. Jamais elle n’aurait pensé qu’un amour puisse être aussi fort.
(012.) En vieillissant, Cami a appris à s’affirmer, à prendre confiance en elle. Elle a appris à dire non et à ne plus se laisser marcher sur les pieds, elle a su se montrer autoritaire et déterminée. Son travail durant ses études, ses études en elles-mêmes et sa rencontre avec son mari lui ont permis de devenir une femme forte et indépendante, tout comme sa mère. Elle a mûri, a compris pas mal de choses et est devenue la femme qu’elle avait toujours rêvé d’être. Elle a laissé tomber sa timidité pour s’ouvrir aux autres et rencontrer de nouvelles personnes, elle s’est épanouie et a su s’ouvrir à son entourage tout en restant elle-même, une amie loyale et une personne généreuse sur qui on peut compter.
(013.) Lorsqu’elle était petite Cami a fait de la gymnastique comme la plupart des petites filles de son quartier et de son école. Sa mère adorait la voir tournoyer en tutu rose à froufrous mais elle a fini par laissé tomber, se passionnant plus pour l’écriture que pour le sport. Puis finalement, au lycée, Cami s’est inscrite dans l’équipe de volley-ball de son lycée et s’est vite passionnée pour ce sport. Elle a pris l’option sport et a continué ensuite à l’université. D’ailleurs, ses professeurs lui avaient proposés de prendre un cursus sportif mais son amour de l’écriture et son imagination l’ont poussé à aller vers l’art de la scène et plus précisément la production.
(014.) Si Cami n’avait pas réussis ses études de production, elle serait probablement devenue sage-femme ou institutrice. Elle aurait laissé parler son côté maternel et altruiste pour pouvoir s’occuper d’enfants et accompagné les futures mamans durant leur grossesse. Elle-même s’est extrêmement rapprochée de sa sage-femme jusqu’à s’en faire une amie précieuse. Cela l’a d’ailleurs aidé a mieux appréhender ses grossesses et a se sentir plus en confiance avec ses accouchements. Quand elle était jeune, la rousse voulait être danseuse et chanteuse mais en grandissant elle a vite compris qu’être sur le devant de la scène ne lui conviendrait pas du tout. Et puis être scénariste l’a séduit et la voilà partie en étude d’art de la scène.
(015.) Cami est accro au café et au chocolat, elle n’aime pas les fruits de mer et est allergique au citron. La rousse aime beaucoup regarder les films à l’eau de rose et les films d’horreur. Elle aime aussi les films d’animation Disney qu’elle regarde avec ses enfants. Elle déteste les chats et a promis à Eliott que quand Maïline serait plus grande ils adopteraient un petit chiot. Elle a une peur bleue de l’océan et de son immensité et n’a jamais voulu apprendre à surfer durant ses vacances pour cette raison. Elle peut rester des heures à fixer les flammes dans sa cheminée et a tendance à rester trop longtemps au lit le matin. Elle fait partie de ces personnes qui doivent mettre trois ou quatre réveils pour pouvoir se lever à l’heure.